Par VDB | le 08/08/19
Dans le cadre d’une journée dédié, le groupe FCA (Fiat Chrysler Automobiles) nous avait convié à venir essayer les modèles de la gamme Fiat, Jeep, Abarth et Alfa Romeo, regroupés dans un même lieu. Quelques spécimens historiques étaient également présents, vous les retrouverez ici.
Nous avons donc eu le plaisir de prendre en main, selon nos choix, l’Alfa Romeo Stelvio, Fiat Panda GNV, Jeep Wrangler Rubicon et Cherokee TrackHawk, ainsi que l’Abarth 124 GT, rien que ça !
Giulia rehaussé le Stelvio ? Oui et non, si les gimmicks de design de la berline sont bel et bien présents, notamment sur les faces avant et arrière, les volumes, SUV oblige sont sensiblement différents. Cela lui donne un coté moins élancé, beaucoup plus trapu, particulièrement le hayon, assez musclé, mais malgré tout assez équilibré, et pour tout dire réussi. En partant d’une berline aussi gracieuse que la Giula, le contraire aurait été étonnant.
L’intérieur est du même acabit, présentant beaucoup de similitudes avec la Giulia en termes de design ou de qualité perçue, globalement bonne, surtout en ce qui concerne les matériaux, flatteurs à l’œil. L’habitabilité se fait plus à la verticale, de par son architecture surélevée, mais les passagers avant seront particulièrement choyés. Ceux du deuxième rang ainsi que le coffre, sans êtres mal logés, auront le droit à un peu moins d’égards.
La mise en route signale d’emblée un moteur un peu trop présent, d’autant que sa note gasoiliene n’est pas particulièrement agréable à l’oreille. Fort heureusement, il se rattrape en agrément du haut des ses 190cv, avec son couple copieux, d’autant qu’il est bien exploité par une excellente boite automatique à 8 rapports. Un peu nonchalante en mode normale, pour préserver le confort de conduite, elle se réveille en mode sport pour dynamiser un moteur, qui, tout diesel qu’il est, ne demande que ça.
Si les premiers tours de roues en mode normal présentes un confort de haut niveau, c’est au prix de mouvements de caisse conséquents, qu’un passage en sport n’annihile pas totalement. En effet s’il y a du (beaucoup) mieux en tangage (mouvement d’avant en arrière), le roulis reste, lui marqué. Dommage, la présence du châssis actif aurait sans doute permis de plus différencier les modes, en conservant un confort appréciable tout en l’agrémentant d’une dimension dynamique plus marquée à la demande. D’autant que la direction incisive pour une auto de ce gabarit et de ce poids serait un allié de… poids !
Si le Stelvio entend séduire par son allure, il est aussi capable d’offrir bien plus qu’une belle voiture à regarder. Intérieur raffiné et suffisamment spacieux, confort de haut niveau et ensemble mécanique efficace font partis de ses qualités. Pas si superficielle que cela cette Italienne.
Version essayée : Alfa Romeo Stelvio 2.2D 190cv AT8 Executive au tarif indicatif de 64 160€ ttc