Par VDB | le 21/09/23
Autant le dire en préambule, Victorinox est une marque que nous apprécions. Pour ses couteaux, sa bagagerie, et, surtout ses montres, mariant la solidité des produits destinés aux forces armées avec la subtilité de l’horlogerie Suisse. Et dans cette gamme horlogère, la star c’est l’I.N.O.X, montre tactique ou plongeuse au design reconnaissable au premier coup d’œil, à la résistance reconnue (souvenons nous des vidéos de test encore visibles sur le site de la marque), et offrant une gamme forte de différents mouvements, automatique autant que quartz, sans oublier les déclinaisons de couleurs et de matériaux, puisqu’il s’agit d’une des rares montres sur le marché disponible en acier, mais aussi titane ou carbone. Ce qu’il manquait à cette I.N.O.X ? Une version chrono bien sûr !
Et ça tombe bien puisqu’il s’agit de la nouveauté du jour, et même bien plus que cela, puisque Victorinox ne s’est pas contenté d’ajouter une fonction chrono à son modèle phare, mais tout simplement de nous présenter, un peu moins de dix ans après son lancement, une toute nouvelle I.N.O.X, pour le moment uniquement en version chrono !
Lignes sculptées, géométrie affirmée, matériaux innovants et codes industriels ancrés dans la marque, la nouvelle revisite totalement le mythe, sans rien renier de son héritage. Au premier coup d’œil, aucun doute, c’est une I.N.O.X, avec dix ans de moins.
Cette nouvelle pièce se distingue donc par son équilibre remarquable entre force, élégance et performance, intégrant dans le même temps et subtilement des détails qui rappellent les racines de la marque. « La ligne I.N.O.X. est la collection de montres la plus emblématique de Victorinox. C’est elle qui nous a inspiré notre nouvelle approche en matière de design », explique Arianna Frésard, directrice de la division montres. « Nous avons marié l’élégance, une géométrie affirmée et les codes industriels, et les avons instillés dans une combinaison de fonctionnalité, résistance et matériaux innovants… Le résultat reflète notre capacité à offrir une montre à la fois sophistiquée et moderne, issue de l’industrie. »
En intégrant le motif Alox, cette caractéristique bien connue et appréciée des couteaux de poche, la montre s’affiche comme un hommage au célèbre couteau suisse sur lequel s’est fondée la marque. Son boîtier arbore des lignes et des courbes toujours affirmées, et la lunette signature a été revisitée pour apparaître comme sculptée par un couteau de poche aiguisé, bien aiguisé. Le couteau suisse lui-même est évoqué par la silhouette du contrepoids de la trotteuse. Au cœur de la montre se trouve le mouvement quartz chronographe Ronda 5040.E Swiss made, doté d’une protection antimagnétique qui évite l’inexactitude de l’heure et garantit une ponctualité et une fiabilité absolues.
Les racines industrielles de la marque se reflètent également dans le choix des matériaux innovants utilisés dans la fabrication des différents modèles : de l’acier, un boîtier en titane et une lunette en carbone ; ou l’emploi exclusif du carbone pour la version sportive, plus légère. Fidèle à son aïeule, chaque montre offre une résistance aux chocs et une étanchéité certifiées ISO pour assurer un maximum de liberté, quelle que soit l’aventure ou l’activité pratiquée.
Cela fait plus d’un siècle que Victorinox entend s’imposer comme une marque suisse authentique, digne de confiance et véritablement experte en industrialisation et dans le travail de l’acier. Il n’est donc pas surprenant que la marque tende a verticaliser progressivement le processus de fabrication de ses montres. L’aventure commence avec la réalisation de composants internes à l’occasion du lancement de la première I.N.O.X. en 2014, une initiative améliorée au fil du temps et étendue à d’autres composants en acier inoxydable/métal. Après quoi, la marque en quête constante d’innovation se lance dans l’élaboration délicate mais passionnante de composants en titane. À l’heure actuelle, selon la chaîne de production, sont non seulement assemblés mais aussi fabriqués sur place des boîtiers ou des composants comme des lunettes, des carrures, des cercles d’emboîtage s’ils sont en métal, et des fonds de boîtier. Le Centre de compétences horloger situé à Delémont ( Suisse) intègre dans la même usine la conception, le développement, les tests et la fabrication des montres, et c’est ce qui rend la marque unique. C’est pourquoi Victorinox a pour ambition au fil des prochaines années de continuer à intégrer les futures chaînes de production. « Swiss Made » est donc plus qu’un signe de qualité, c’est la promesse de ne jamais cesser de progresser. À cela s’ajoute une garantie de 5 ans conformément à l’exigence de qualité supérieure qui fait la réputation de la marque.
A l’image de la large gamme d’options de personnalisation offerte par la précédente génération, même s’il ne semble pas pour le moment annoncé un configurateur aussi complet, un vaste éventail de bracelets est disponible, en paracorde, caoutchouc, cuir, bois et plus encore, ils habillent toutes les nouvelles montres Victorinox pour répondre à toutes les situations et envies. Grâce à un système innovant, nul besoin d’outil désormais pour changer de bracelet. Il est ainsi facile de personnaliser sa montre en quelques secondes en fonction des circonstances.
Pour avoir eu le plaisir de passer différents modèles de préséries au poignet il y a quelques semaines, nous pouvons confirmer que le pari est tenu, puisque si l’esprit I.N.O.X inauguré il y a bientôt dix ans est toujours bien présent, la sensation de modernité est incontestable, comme la photo de comparaison le montre clairement.
Le petit coté rustique cédant un peu la place à une polyvalence exceptionnelle, la montre tactique se faisant un peu plus habillée, s’adaptant à des terrain ou une certaine finesse de présentation est importante. Le gabarit n’a lui pas changé, et si les 43mm peuvent faires peur sur le papier, le confort est toujours présent, y compris pour des circonférences de poignets légèrement inferieures aux 17cm.
La solidité ne semble pas remise en cause non plus, et la lecture des informations est toujours aussi aisée. Les matériaux ont également évolués, notamment le titane, qui n’est désormais plus sablé comme la précédente version, et ressemble à s’y méprendre, ou presque, à de l’acier, si ce n’était la lunette en carbone, bien reconnaissable elle.
D’ailleurs, en cas de doute, le matériaux du boitier est désormais indiqué sur le coté gauche de ce dernier, donnant « un petit quelque chose » supplémentaire au style de la montre. Les nouvelles aiguilles apportent elles aussi un coup de jeune, en s’intégrant parfaitement au cadran plus ou moins grainé en fonction des couleurs, et apportant une belle profondeur grâce à un réhaut bien marqué dans le quel viennent s’insérer les index, les sous compteurs venant en contrepoint. La fonction modelant la forme, les larges boutons poussoir ovoïdes situés de part et d’autres de la couronne et doté du fameux motif Alox, s’avèrent parfaits à la manipulation.
Notre version coup de cœur s’il fallait vraiment en designer une serait cette titane/carbone absolument magnifique d’équilibre et de légèreté.
Disponible des à présent sur le site de la marque et chez les revendeurs, en plus des versions à trois aiguilles qui restent au catalogue, la gamme s’échelonne de 695€ ttc à 1095€ ttc.
43x13mm
quartz Ronda 5040.E
Acier, titane ou carbone/Saphir triple couche antireflet
Bracelet en acier inoxydable, en bois, en cuir ou en caoutchouc véritable
Noir, bleu ou rouge/Super-LumiNova® suisse
Jour, date, chronographe
20 ATM
21mm