Par VDB | le 14/10/21
Si vous nous lisez régulièrement, vous savez que nous ne parlons (vraiment) pas souvent des « montres Kickstarter ». Nous ferons donc une exception aujourd’hui pour un projet qui a particulièrement retenu notre attention : Restrepo. Rassurez-vous, il ne s’agit ni de chaussure, ni de café, mais du nom du porteur du projet, Federico Restrepo, qui n’est pas un inconnu dans le monde de l’horlogerie, puisque le designer Colombien dessine pour les plus grandes marques de luxe internationales depuis plus de 30 ans.
En effet, ce trublion dont le coup de crayon à fait naître les plus beaux flacons de parfums, des écrins de produits cosmétiques, des accessoires d’écritures, et… des montres - Il est en effet à l’origine de l’Aquasphere de Technomarine - s’exprime dans bien des univers. Grand amateur et collectionneur de montres, il a longtemps muri son projet pour créer un garde-temps à son image, héritage de ses origines culturelles, sans oublier une pointe d’humour.
A en croire les géophysiciens et les géodésiens, la terre est de forme irrégulière. Sa course autour du soleil décrit également une ellipse presque circulaire. C’est cette ellipse qui a inspiré Restrepo pour la première collection à son nom, une forme souvent utilisée dans les 70’s par de grandes marques horlogères, mais quasi abandonnée de nos jours.
Pourtant, adopter cette courbe singulière qui symbolise donc l’orbite terrestre, dans un monde où le rond, le carré, l’octogonal et le rectangulaire règnent en maître était un défi audacieux. Restrepo a su le relever avec une collection aboutie, joyeuse, et unisexe.
Pour ce premier opus, tout droit sorti du trait de crayon affirmé de son créateur, aucun détail n’a été négligé. Les matériaux, les cadrans aux couleurs acidulés, les aiguilles, les chiffres… chaque élément a été pensé et dessiné par le designer pour raconter sa vision du temps, mais surtout pour l’afficher avec audace. En résulte une collection, composée de pas moins de 3 versions notablement différentes, mais toutes automatiques.
Commençons par les « El Caballero Chronographe », motorisées par le légendaire Mouvement Valjoux 7750. Proposé au tarif de 2 442€ ttc, ses dimensions généreuses en largeur (48mm), ne devraient malgré tout pas choquer, même aux poignets féminins, par la grâce d’une hauteur contenue (37,9mm), garantissant un bon « posé », les commandes de la montre étant de plus disposées à 12h. Deux finitions de boitier sont proposées au même prix, acier avec traitement PVD bleu océan, ou plaqué or 18K 3 microns. Une étanchéité à 50m ainsi qu’un bracelet Fluorubber complètent le tout.
Viennent ensuite les versions « Dark Warrior» et « Day Warrior », motorisées par un HZ 6640 Automatique GMT. Proposée en finition acier ou PVD noir, les dimensions de cette GMT restent les mêmes que leurs grandes sœurs, à l’exception de l’épaisseur, qui fond de 2mm pour atteindre 12mm. La couronne revient à 3 heures, alors que les autres caractéristiques d’étanchéité et de bracelet restent identiques, pour un prix de 1 331€ ttc.
Terminons avec les deux « Hasta la Victoria », équipés d’un Mouvement Myota 9100 Automatique Day/Date proposées au tarif de 1 661€ ttc. Si les volumes restent les mêmes, l’épaisseur se trouve à mi-chemin, avec 13mm, tandis que la couronne reste à 3h, le bouton supplémentaire se fixant à 2h. Une réserve de marche apparait à 12h, et l’on profite d’une double échelle des minutes, un premier chemin de fer dans le cercle prenant place au centre, plus une graduation bien visible blanche sur boitier PVD noir parcourant la lunette.
pré-lancement Kickstarter dès le 18 octobre, et comme le dit si bien Federico Restrepo : « La véritable Beauté est une question de personnalité ! »
